
RÉACTION ÉMOUVANTE RELATIVE À LA GRÈVE DES ENSEIGNANTS
- GRÈVE DES ENSEIGNANTS !
Je voudrais m’adresser ce jour aux FMI ( Forces de Menaces et d’Intimidations)
Saviez-vous que par vos actes de répression, vous êtes entrain de pousser les enseignants soit à se révolter davantage, soit à travailler dans la contrainte ?
Quel résultat doit-on attendre d’un enseignant qui travaille dans la contrainte, dans la pression, le cœur serré, le ventre vide et l’esprit brouillé ?
Saviez-vous vous que c’est cette éducation au rabais que les enseignants donnent à nos enfants depuis tout ce temps qu’ils tirent le diable par la queue ?
Devrions-nous continuer ainsi, à détruire l’avenir de ce pays ?
En quoi un enseignant qui dépose sa craie pour exprimer son mécontentement est une menace à l’ordre public, au point de voir débarquer dans son établissement, des inspecteurs, des délégués, des sous-préfets, des préfets, des hommes en tenue… ?
Ces milliers de litres de carburant et de frais de mission dépensés sur l’argent du contribuable n’auraient-ils pas été plus utiles ailleurs ?
Messieurs les FMI, pensez-vous aimer ces enfants plus que leurs enseignants qui au quotidien, hument leurs pets et autres odeurs nauséabondes ?
Pensez-vous les aimer plus que ceux qui, au quotidien, exposent leurs tympans aux assauts incessants de leurs jacasseries, pleurs et plaintes ?
Saviez-vous que l’enseignant est un sculpteur, et qu’il ne devrait à aucun moment être perturbé dans son œuvre, afin d’éviter des entailles inappropriées ?
Saviez-vous que les postes de responsabilité que vous occupez aujourd’hui ont été occupés par d’autres avant vous, et qu’indubitablement, vous serez obligés de les abandonner à votre tour ?
Devrait-on retenir de vous des hommes et femmes qui ont passé leur vie à protéger leurs postes, petits avantages éphémères et vaniteux, et qui ont laissé prospérer des INJUSTICES autour d’eux ?
Savez-vous qu’un jour, DIEU Lui-même vous posera la même question qu’à Saül :
<< Pourquoi me persécutes-tu ? >>
Quand allez-vous quitter Saül, pour devenir Paul ?
Par Charles Koung président du SNICOMP